Sirocco By Inunuk (avec au charadesign Nemorie)

(Oui j'ai décidé que j'allais essayer de le terminer ce roman, en mode roman pour le coup vu que manga j'ai plus de dessinateur derp

)

Chapitre 1

Je m'appelle Sophie, je suis une personne normale avec une vie de jeune fille de 18 ans en pleines études… La semaine je suis des cours à l’université, et le week-end je sors avec des amis. Il est environs 23h30 et je rentre d’une soirée plutôt réussie. Je décide de me séparer du groupe pour prendre le chemin de mon appartement, les autres me souhaitent une bonne nuit avant de s’éloigner et, qui sait, trouver un endroit ou continuer la soirée?

C’est avec un petit sourire et en observant le ciel que je commence à me diriger vers ma rue. Celui-ci est légèrement couvert mais la lune est bien visible et il fait assez frais, normal pour un mois d’octobre après tout. Les lampadaires projettent une lumière assez rassurante sur le trottoir alors que j’avance tranquillement vers ma destination. Puis soudainement, toutes les lampes s’éteignent! Un frisson me parcourt alors que j’essaie de me convaincre intérieurement que ce n’est rien de grave, après tout peut-être qu’ils éteignent l’éclairage public après une certaine heure? Qui sait? Je rigole, comme pour essayer de me rassurer par le son de ma voix mais je dois avouer que c’est loin d’être facile… Au moins la lune est brillante dans le ciel.

Soudainement, il fait noir. La lune a complètement disparu du ciel et plus aucune étoile n’apparaît. Je ne vois à peine plus qu’à quelques mètres. Je sens un courant d’air froid dans ma nuque qui provoque un frisson le long de ma colonne. J'entends un léger bruit derrière moi, je me retourne mais je ne vois rien… C’est de plus en plus inquiétant. Je presse le pas pour arriver plus vite chez moi. J'entends un bruissement puis soudain, un coup sec dans la nuque! Mes jambes lâchent et je tombe, face contre terre, sur le béton froid du trottoir. D’autres bruits de pas, je trouve la force de tourner la tête et j'aperçois deux hommes qui semblent me regarder. Ils portent tous les deux un pull à capuchon qui cache leur visage mais je peux clairement voir leurs sourires et leurs dents… Pointues!

Le plus proche de moi prend la parole, visiblement content de lui:
“C’est bon je l’ai eue, plus qu’à la finir!” En disant cela, il saisit le manche d’une épée dans son dos. Je rassemble ma volonté et trouve la force de me relever pour essayer de fuir.
“Elle veut s’enfuir on dirait!”
“T’inquiète je gère.” Le ton de la voix est plus amusé que surpris alors que je sens mes jambes se serrer l’une contre l’autre et se bloquer en me projetant à nouveau au sol. Je trouve la force de me retourner et réussit à leur faire à nouveau face. Cette fois ci je remarque leur peau, blanche qui se démarque de la noirceur de la nuit. La pâleur de ces deux hommes m'interpelle bien plus que ça ne devrait puis je suis de nouveau concentrée sur l’épée qui se trouve au dessus de ma tête, prête à s'abattre.”

Ça y est… Je vais mourir… Les larmes commencent à apparaître et couler le long de mes joues… Je suis bien trop jeune pour ça! Je ferme les yeux alors que j'entends le rire amusé de mon agresseur prêt à devenir mon assassin. J'attends le coup fatal… Qui ne vient pas… Le bruit d’un objet métallique touchant le sol se fait entendre et… Je suis encore vivante? Ouvrant les yeux, mon regard tombe directement sur mon bourreau le plus proche, il affiche un air de surprise totale et pousse un léger râle avant de tomber à genoux. Ses membres se transforment en poussière à mesure qu’il s’écroule pour ne plus laisser place qu’à des habits poussiéreux.

Mon deuxième agresseur fait un pas en arrière, l’air terrifié et lance une invective à quelqu’un qu’il semble être le seul à voir:
“Bordel mais t’es qui toi!” Il finit à peine sa phrase qu’il tourne les talons et fuit sur quelques mètres avec de se faire couper en deux d’un coup d’épée, laissant un nuage de cendres en disparaissant. La lune semble réapparaître à ce moment et les lampadaires se rallument en même temps

Une silhouette se détache dans le nuage qui se dissipe, laissant apparaître un homme, il a les cheveux bruns, porte un manteau noir, dans sa main droite se trouve un sabre dans son fourreau, mais ce qui attire tout de suite mon regard c’est son visage, celui-ci est recouvert sur la moitié droite par des bandages qui cachent son oeil. Il s’approche de moi alors que je baisse la tête et ferme les yeux de peur en attendant un autre coup mais ce n’est pas du tout ce qu’il se passe…:
“Tu vas bien? Rien de cassé?” Je relève les yeux pour apercevoir la main de l’inconnu et le sourire rassurant qu’il arbore…

Je m'appelle Sophie et j’ai une vie normale… Du moins j’avais… Jusqu’à ce soir.

(Bon je vais poster mes chapitres au fur et à mesure que je l'écris du coup attendez vous à un rythme assez inconstant chat

et puis on verra si je vais un autre sujet pour la discussion vu qu'il devrait y avoir pas mal de chapitres)

Chapitre 2

Je sens ma joue chauffer, pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir que le soleil traverse la vitre de ma chambre et vient déposer un rayon de lumière pile sur ma tête. En poussant un léger grognement d’irritation, je me tourne pour essayer d’échapper au rayon mais c’est peine perdue… Il vaut mieux se rendre à l’évidence: Mes options sont limitées, soit je reste dans mon lit à pester contre le soleil, soit je me lève et je profite de ce dimanche. La deuxième solution me semble bien plus attrayante sur le moment.

En grognant légèrement, je me lève et je vais ouvrir la fenêtre. L’air est frais sur mon visage et une légère brise me caresse les bras. Je souris en regardant l’herbe du champs derrière l’immeuble ou j’habite. Celle-ci est agitée de remous par le vent d’automne et forme des petites vagues. Je reste un petit moment appuyée contre le bord de ma fenêtre à observer ce spectacle en repensant au rêve que j’ai fait cette nuit… C’était vraiment étrange… Avec ces… Monstres? Aux dents pointues et à la peau blanche qui se transforment en poussière quand ils meurent.

Je décide finalement de m’habiller avant d’aller prendre un bon déjeuner. Arrivée devant mon armoire, je jette la nuisette qui me sert de pyjama et choisis les différents habits que je porterai aujourd’hui. Mon choix se porte sur une chemise blanche et un jean légèrement serré. Le fait que je peine à fermer ce dernier me rappel que mes études ont malheureusement éloigné le sport de mes activités… Une chose qu’il va falloir reprendre en main rapidement si je veux garder ma ligne...

En entrant dans la cuisine, je passe devant mon sauveur onirique et le salue distraitement en cachant un bâillement de mon autre main. Je vais directement jusqu’à mon réfrigérateur, poussée par la faim, et je commence à farfouiller dedans pour en sortir de quoi faire un excellent déjeuner… Attendez… Je regarde à nouveau l’inconnu au milieu de ma cuisine qui affiche un sourire un peu gêné. Un sentiment de colère mêlé à la crainte grandissante que tout ce que j’ai vécu dans mon rêve se soit vraiment passé monte en moi, formant une boule dans mon ventre.

Je suis à deux doigts de lui balancer la brique de lait que j’ai sortie pour le déjeuner et cela s’entend dans les paroles qui sortent de ma bouche:
”Mais tu fais quoi chez moi toi!?” C’est finalement la colère qui prend le dessus sur mes autres émotions.
“Calme toi s’il te plaît je vais tout t’expliquer…” Sa voix est calme et il a un léger ton d’excuses mais ça ne m’aide pas du tout…
“Que je me calme?! D’abord t’es qui toi? Et comment t’es rentré chez moi?! Et puis c’était quoi ces gars hier soir?! C’était vraiment…”
“Des vampires… Oui…” La peur remplace peu à peu la colère alors que je prend conscience de ce qu’il vient de dire… J’ai du mal à le croire mais… Ce que j’ai vécu…
“Des vampires qui… Boivent le sang et tout?” Mes paroles sont rendues tremblantes par l’angoisse de sa réponse.
“Oui… C’est ça…” Un frisson parcourt ma colonne vertébrale alors que je prend conscience de ce qu’il s’est passé hier soir… Mais une question me vient presque immédiatement à l’esprit et franchit mes lèvres sans que j’aie le temps d’y réfléchir.
“Mais ils n’ont pas cherché à me… Vampiriser, ils voulaient juste me tuer!” Alors que je termine ma phrase, un air triste passe sur le visage du jeune homme.
“C’est que… Tu n’as simplement pas eu de chance… Quelqu’un les a engagés car tu es l’élue de l’air!” L’élue de quoi? C’est pas possible, il se paie ma tête, j’en suis sûr! C’est une caméra cachée, ou bien hier j’ai bu plus que de raison? Je ris nerveusement.
“C’est pour la caméra cachée hein? Ou alors je suis encore en train de rêver? Oui ça doit être ça haha!” Alors que je continue de rire nerveusement, un air irrité et contrarié se forme sur son visage. Il me saisit brusquement le poignet et le serre un peu. J’essaie de me dégager, la panique commence à me gagner alors que mes efforts semblent vains. “Lâchez moi! Vous me faites mal!” Les mots sortent comme par réflexe.
“Je suis sérieux Sophie!” En voyant mon expression il se radoucit et reprend sur un ton plus amical. “Je vais te raconter une histoire… Asseyons nous.” Il me fait asseoir sur le canapé de mon salon et prend une inspiration:

Tout a commencé il y a des millénaires, à l’aube de l’humanité. Il régnait à cette époque des guerres sanguinaires entre les différents clans d’humains qui peuplaient la terre. Nées de discordes remontant aux tous premiers hommes et transmises à leur descendance.
En voulant protéger les siens et arrêter le massacre dont son peuple était victime car l’un des plus faibles, un shaman d’une petite tribu décida de faire un rituel qui lui donnerai le contrôle sur les quatre éléments primordiaux qui sont: L’air, le feu, l’eau et la terre. Son but était d’invoquer quatre créatures appelées les quatre Bêtes élémentaires et de les contrôler.
Le rituel se passa à merveille mais le shaman avait sous estimé la puissance des monstres et les moyens mis en oeuvre ne suffirent pas à les contenir. Les quatre monstres le détruisirent immédiatement, ne laissant rien de l’humble sorcier qu’il était…
Le monde se retrouva à la merci des quatre bêtes commandant aux éléments et chacune d’entre elles était capable de provoquer des cataclysmes énormes, tremblement de terre sur tout un continent, éruption volcanique gigantesque, raz de marée rasant des milliers de kilomètres carrés et des ouragans sur toute la surface de la planète. Personne n’était à l'abri et chacun remerciait un quelconque être supérieur d’avoir survécu un jour de plus. Malgré toute la destruction l’espèce humaine continuait de survivre et une tribu particulièrement versée dans l’art des arcanes décida de se sacrifier pour bannir ces êtres destructeurs.
Pour réussir cet exploit, ils choisirent quatre élus dans quatre tribus qui se trouvaient sous leur protection et trois gardiens par élu. Chaque élu était destiné à accueillir l’une des bêtes en lui grâce à un rituel et les gardiens devraient veiller à ce que le monstre enfermé ne puisse jamais s’échapper. Au prix de leur peuple tout entier, les mages de la tribu réussirent le rituel et permirent aux quatre élus d’absorber complètement les quatre furies élémentaires. Quand aux douze gardiens, il furent frappés par une incroyable décharge de magie qui les pénétra profondément et leur permit de ne plus vieillir.
Du peuple qui avait sauvé la terre, il ne restait plus rien. Mais les cataclysme s’étaient eux aussi arrêtés et l’espèce humaine était sauvée. Les quatre élus et leurs gardiens retournèrent dans leurs tribus respectives où ils furent accueillis en héros. La vie reprit son cours mais tu connais l’histoire de l’humanité et ses guerres…

Il a vraiment l’air sérieux mais je n’arrive pas à le croire… C’est trop… Impensable! Et ça doit se voir… Mon “invité” forcé se lève avec un sourire d’excuse et commence à retirer son pull…? Hein? Je le regarde enlever ses habits avec un air surpris et en sentant une légère gêne monter en moi et qui ne s’estompe pas lorsqu’il enlève son t-shirt. En regardant son torse nu, je ne peux pas m'empêcher de penser que j’ai des amis qui seraient bien content d’avoir la même musculature que l’homme en face de moi… Mais à quoi je pense?! C’est pas le moment pour ça!
“En fait, à cause de la proximité de ces peuples avec les élus, ils ont commencé à développer des caractéristiques… Particulières… Comme si les bêtes étaient encore suffisamment puissantes pour modeler le corps des personnes qui les entouraient.” Il regarde autour de lui puis me fait de nouveau face. Je prend mon souffle pour lui demander ce qu’il fait mais un brusque courant d’air et une légère lumière émanant de son dos me coupent dans mon élan. Soudainement des ailes d’oiseau au plumage blanc et beige apparaissent à l'emplacement de ses omoplates. Je pousse un cri de surprise et recule brusquement.
“C’est-c’est quoi ce bordel?! Je suis encore en train de rêver, maintenant c’est sûre!” Je me pince le bras pour tenter de me réveiller mais la seule réaction est une vive douleur qui parcourt mon membre. Mais je ne peux pas me résoudre à accepter ce qui semble être l’évidence… Ma main vient, quasiment contre ma volonté, toucher les plumes apparues par magie et je suis surprise de la douceur de celles-ci. Comme les vraies plumes d’un oiseau… Mon regard croise celui de “l’ange” et je sens mes joues un peu chauffer. Est-ce que ce que je viens de faire est déplacé? Est-ce que c’est quelque chose d’intime? Et pourquoi je pense à ça moi! Puis les ailes disparaissent à nouveau et il remet ses habits…
“Voilà… Je pense que tu as compris le truc hmm? Au fait je m’appel Omega…” Omega, comme la lettre grec? C’est… Peu commun mais… Après ce que je viens de voir…
“Ho moi c’est…” Je m'apprête à donner mon nom par politesse mais m’arrête… “Attend… Comment tu connais mon nom?” Je sens de nouveau une vague de colère monter en moi alors qu’il arbore maintenant un air gêné.
“En fait… Il se pourrait que l’on t’aie un peu… Observée de loin…” A ces mots j’ai le réflexe stupide de regarder autour de moi à la recherche de caméras. Bien sûr je n’en voit aucune et je me sens bête d’y avoir pensé… Il doit se rendre compte de ma déduction en reprenant la parole “En fait… On ne te surveillait pas directement mais… En gros on faisait attention à toi quoi...” Ses paroles ne sont pas vraiment rassurantes mais c’est moins angoissant que d’être espionnée constamment.
“C’est pour ça que tu es venu me sauver hier soir… Ce n’était pas un hasard alors…” Omega hoche doucement la tête, je regarde du côté de la cuisine avec un léger soupir. Ma vie d’étudiante tranquille vient de prendre un tournant à 180° et cela me terrifie.

(Voilà voilà, chapitre 2 un poil plus long, on pose les bases de l'univers de Sirocco tavu et première apparition de Omega torse nu pervy face D:

)

Chapitre 3

Eddy n’était pas le plus efficace des journalistes, il n’avait jamais gagné de prix pour ses articles ni n’avait décroché d’interviews du siècle. Il était connu pour être un journaliste du peuple, toujours prêt à écrire sur les habitants de la ville, à parler de leurs vies, leurs épreuves, leurs soucis aussi… et justement, c’était pour cela qu’il était maintenant assis dans le sofa de son salon, entouré de deux gorilles à la mine patibulaire alors qu’un troisième homme qu’il connaissait bien était en train de regarder le feu dans la cheminée au coin de la pièce, les bras croisés dans le dos. Une goutte de sueur perla le long de la joue du journaliste alors que l’homme en costard commença à parler d’un ton calme mais froid.

“Eddy… Tu sais pourquoi je suis là n’est-ce pas?” Bien sûr qu’il le savait, devant le journaliste se trouvait un homme dont il avait un temp été l’ami. Avant de découvrir que celui-ci était un criminel important de la ville qui s'arrangeait toujours pour échapper à la justice à l’aide de graissage de pattes et d’intimidation subtiles. C’était un homme très dangereux mais son devoir de journaliste l’avait poussé à mener l’enquête.

“Oui Lucius, je sais très bien ce que tu veux de moi... “ Malgré son apparente inquiétude, on pouvait sentir une certaine défiance de la part du journaliste. “Tu veux que j’arrête de mener mon enquête sur ton organisation!” En le disant, Eddy se rendit compte qu’il avait peu de moyens de s’en sortir sans trahir ses convictions de journaliste libre. “Mais je ne peux pas… Même… Même en souvenir de notre… “amitié!”, ce que tu me demandes… C’est trop” D’après la réaction de son interlocuteur, il pouvait deviner que la réponse n’était pas celle qu’il voulait entendre. Ce qui envoya des frissons le long de sa colonne.

“Voilà qui est fâcheux… Je vais donc devoir prendre des mesures plus… extrêmes” En parlant, Lucius se retourna pour regarder le journaliste dans les yeux. Son regard était tel que son ton, neutre voir un peu froid, pas énervé, pas amical. La température de la pièce sembla pourtant monter légèrement, tout comme l’intensité des flammes dans l’âtre. Le regard de l’homme se porta sur un cadre photo montrant une femme, la femme d’Eddy, ainsi qu’une jeune fille qui semblait très heureuse. Le sang du journaliste se glaça alors que Lucius saisissait l’image et observait le visage souriant des deux personnes présentes dessus. “Comment vont ta femme et ta fille?” A nouveau, le ton n’était pas menaçant, juste curieux, comme si Lucius demandait vraiment de leurs nouvelles. Il envoya cependant un frisson de terreur dans le dos du journaliste.

“Non… Attend! Tu… Laisses les en dehors de ça!” À cette injonction, Lucius se tourna à nouveau vers le journaliste en reposant calmement la photo.

“Je ne leur ferai aucun mal ne t’en fais pas.” Ce n’était pas vraiment rassurant pour Eddy.

“Qu’est-ce que tu vas faire?!” L’un des gorilles ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase et le frappa à l'arrière de la tête, juste assez fort pour le jeter au sol mais pas assez pour complètement l'assommer. Le journaliste se retrouva au sol devant Lucius et releva la tête en sentant doucement la panique remplacer toute autre émotion en lui. L’expression du criminel semblait toujours aussi neutre alors que la température montait encore dans la pièce, le feu était en train de de sortir de son foyer. Les pupilles d’Eddy se dilatèrent alors qu’il comprenait le sort qui l’attendait. Un sort que beaucoup d’autres avaient connus après s’être opposé à Lucius. Un sort qu’il ne voulait absolument pas subir mais il était trop tard pour lui. La chaleur était devenue insoutenable bien trop rapidement, le journaliste sentait déjà qu’il commençait à perdre conscience alors que les flammes se répandent autour de lui sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit. Il savait que les pompiers ne seraient pas là à temps.

“Je m’assurerai que ta famille ne manque de rien… Et sache que ta mort m’attriste mais je ne préfère pas prendre de risques.” Au moment ou Lucius termina sa phrase, les habits du journaliste commencèrent à s'embraser, provoquant de terribles cris de panique et de douleur chez celui-ci alors qu’il cherchait désespérément à échapper à la morsure brûlante des flammes.

Lucius le regarda quelques secondes avant de se diriger vers la sortie, les flammes passaient sur lui mais ne semblaient pas l’atteindre. Une fois dehors, il claqua rapidement des doigts et une colonne de flammes s’éleva soudainement derrière lui, englobant entièrement la maison du journaliste. Puis il alluma une cigarette en regardant le feu dévorer bien trop rapidement la construction avant de se diriger vers la voiture qui l’attendait devant la petite propriété modeste d’Eddy.

Une femme au corps de rêve et aux cheveux dorés l’attendait dans la voiture en fumant elle aussi, à l’aide d’un porte cigarette cependant. Elle regardait l’incendie avec un air détaché, comme si cette scène n’était pas inhabituelle pour elle et regarda Lucius prendre place à côté d’elle. Celui-ci pris la parole en refermant la portière.

“Tu avais quelque chose à me dire Circéa?” La femme lui fit un sourire satisfait avant de prendre la parole d’un ton charmeur qu’elle avait pour habitude d’utiliser.

“J’ai une bonne nouvelle, et une moins bonne... “ Un haussement de sourcil de son patron l’encouragea à continuer sur sa lancée. “On a retrouvé sa trace” Lucius ne put empêcher un air de triomphe de venir dans son regard. Cela faisait 18 ans qu’il attendait cette nouvelle. “Mais, il semblerait qu’eux aussi… Et nos… Sous-traitants ont échoué dans leur mission.

“Ce n’est pas important, nous avons retrouvé l’élu” Il leva la main d’un geste nonchalant avant d’ordonner à son chauffeur de démarrer. “Et maintenant plus que deux…” La voiture s’éloignait de l’incendie qui faisait rage, illuminant les rues adjacentes.

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